Une semaine déjà à Copenhague !
Un nouvel appartement, des nouvelles rues, une nouvelle langue, un nouveau quartier… Tout ce qui me paraissait si étrange il y a une semaine devient déjà plus commun… et plus prononçable.
Nørre Farimagsgade. Vesterbrogade. Østerbrogade. Platanvej. Frederiksberg Alle. Tous ces mots bizarres, voire imprononçable pour le commun des être humains (il n’y a que 5 millions de Danois, sur 6 milliards d’habitants sur Terre, c’est pas grand chose…), deviennent de plus en plus familier, et se rapprochent de « Rue du Professeur Grignard », « Boulevard Richard-Lenoir », « Avenue Grassin ».
Ouais, on s’habitue en fait. Et puis ce qui paraissait bizarre au début devient quelque chose de normal avec le temps. Par exemple moi, ce qui m’a choqué à mon arrivée, ce sont les pistes cyclables à sens unique, de chaque côté des larges rues qui structurent Copenhague. Aujourd’hui, c’est quelque chose de quasi normal.
Et franchement, je dois avouer que parfois c’est marrant de prononcer les noms de rues danoises.
« – Where do you live ?
– I live in Frederiksberg, Platanvej {Platanvei}. »
Ouais franchement, c’est la classe quand tu comprends les mots des fois dans les rues, en cherchant des racines communes entre l’Anglais et le Danois. Par exemple, Brød, c’est le pain en danois. Ça ressemble beaucoup à Bread. Et puis pour dire « salut », on dit « Hej », qui se prononce comme « Hi ». Merci se dit « Tak », qui ressemble beaucoup à « Thanks ». Bon, c’est quand même plus difficile que ça. Mais peu à peu, des tas de choses s’éclaircissent. Et franchement, ça aide.
Ouais, parce que ce ne sont pas les Danois qui vous aideront à parler le Danois, ou du moins à le comprendre. Ils ont un GROS PROBLÈME d’articulation ces gens. Ce qui n’enlève rien à leur sympathie. Mon mentor, Rune, m’a accompagné aujourd’hui pour trouver un téléphone portable. C’était super cool de sa part, et super pratique aussi, parce que je dois avouer que même si tout le monde parle très bien anglais, parfois, on se sent un peu larguer…
Je me fais aussi peu à peu au vélo qui devient mon fidèle destrier pour me déplacer dans Copenhague. Et il va devoir s’y faire. Je suis à 15 minutes de mon université en vélo. C’est vraiment pas loin. Ça là, c’est le parcours pour rejoindre le campus CSS de la Københavns Universitet.
Voilà, voilà, pour ce billet, et comme on dit ici : « Farvel og på gensyn snart! »