Erasmus Life begins Now !

22 08 2010

Cette fois on y est !

Demain, c’est parti pour 9 mois en Erasmus au coeur de l’Université de Copenhague, en Sciences Politiques. 9 mois, et des rencontres en perspectives avec des européens mais pas que. Tout un tas d’étudiants internationaux, environ 180 pour le département de Sciences Po de l’Uni. Cph, aux parcours divers m’attendent.

Une belle aventure en perspective qui ne pourra aboutir qu’à un enrichissement personnel et à de  nouvelles rencontres, amitiés…

Si j’ai bien compris après quelques moments d’hésitations que Copenhague était une ville magnifique dans laquelle je me sentais particulièrement bien, Erasmus ne pourra qu’enrichir et exacerber ce sentiment.

Je vous dis donc à demain pour ce « Back to Uni » !

En bref :

L’Université de Copenhague c’est,

-1474 : Année de la fondation de la Københavns Universitet;

-33 500 étudiants;

-Une devise : Coelestem adspicit lucem (It looks at the celestial light);

-8 facultés;

-4 Campus.





Une semaine ici haut.

19 08 2010

Une semaine déjà à Copenhague !

Un nouvel appartement, des nouvelles rues, une nouvelle langue, un nouveau quartier… Tout ce qui me paraissait si étrange il y a une semaine devient déjà plus commun… et plus prononçable.

Nørre Farimagsgade. Vesterbrogade. Østerbrogade. Platanvej. Frederiksberg Alle. Tous ces mots bizarres, voire imprononçable pour le commun des être humains (il n’y a que 5 millions de Danois, sur 6 milliards d’habitants sur Terre, c’est pas grand chose…), deviennent de plus en plus familier, et se rapprochent de « Rue du Professeur Grignard », « Boulevard Richard-Lenoir », « Avenue Grassin ».

Ouais, on s’habitue en fait. Et puis ce qui paraissait bizarre au début devient quelque chose de normal avec le temps. Par exemple moi, ce qui m’a choqué à mon arrivée, ce sont les pistes cyclables à sens unique, de chaque côté des larges rues qui structurent Copenhague. Aujourd’hui, c’est quelque chose de quasi normal.

Et franchement, je dois avouer que parfois c’est marrant de prononcer les noms de rues danoises.

« – Where do you live ?
– I live in Frederiksberg, Platanvej {Platanvei}. »

Ouais franchement, c’est la classe quand tu comprends les mots des fois dans les rues, en cherchant des racines communes entre l’Anglais et le Danois. Par exemple, Brød, c’est le pain en danois. Ça ressemble beaucoup à Bread. Et puis pour dire « salut », on dit « Hej », qui se prononce comme « Hi ». Merci se dit « Tak », qui ressemble beaucoup à  « Thanks ». Bon, c’est quand même plus difficile que ça. Mais peu à peu, des tas de choses s’éclaircissent. Et franchement, ça aide.

Ouais, parce que ce ne sont pas les Danois qui vous aideront à parler le Danois, ou du moins à le comprendre. Ils ont un GROS PROBLÈME d’articulation ces gens. Ce qui n’enlève rien à leur sympathie. Mon mentor, Rune, m’a accompagné aujourd’hui pour trouver un téléphone portable. C’était super cool de sa part, et super pratique aussi, parce que je dois avouer que même si tout le monde parle très bien anglais, parfois, on se sent un peu larguer…

Je me fais aussi peu à peu au vélo qui devient mon fidèle destrier pour me déplacer dans Copenhague. Et il va devoir s’y faire. Je suis à 15 minutes de mon université en vélo. C’est vraiment pas loin. Ça là, c’est le parcours pour rejoindre le campus CSS de la Københavns Universitet.

Voilà, voilà, pour ce billet, et comme on dit ici : « Farvel og på gensyn snart! »





Les démarches administratives : France / Danemark, même combat !

16 08 2010

Hej !

Je suis bien arrivé à Copenhague. Les premiers jours sont assez bizarres. Je sais que je pars pour 9 mois.

Premières impressions : pas de voitures, beaucoup de vélos. Il y a même des embouteillages de vélos, c’est assez rigolo. J’ai traversé beaucoup de ponts immenses qui relient les îles du Danemark. Je ne savais pas vraiment pourquoi je partais au Danemark sur le chemin. Mais à force de voir des paysages magnifiques, des ports, des ponts,… je dois dire qu’on en oublie vite le stress de partir. Il faut dire que j’ai pas vraiment eu le temps de penser au stress depuis que je suis arrivé.

Samedi, la première étape, c’était de trouver un vélo. C’est pas vraiment compliqué. C’est juste cher. Enfin et encore, ça va. Le truc c’est qu’à Copenhague, tout le monde circule à vélo. C’est vraiment le transport de la ville. Les transports en communs sont très chers. Le vélo est très très vite rentabilisé.

En ce qui concerne mon appartement, je suis actuellement chez l’habitant. La proprio est cool. Mais je vais sûrement chercher autre chose…

Bon sinon, niveau administration, les galères ne font que commencer. Je devais aller à la mairie pour m’enregistrer et obtenir le numéro CPR. Ce numéro est nécessaire pour pouvoir obtenir un téléphone portable et un compte en banque. Quand j’arrive, et que c’est enfin mon tour (après une demi heure d’attente), la dame de l’administration m’annonce qu’en fait, je n’ai pas l’autorisation de séjour au Danemark. Et là, j’ai envie de lui dire : « LOL, je suis Européen » avec toute l’arrogance à la française. Et bah figurez vous que même si on est européen, il faut aller dans un autre endroit pour remplir un papier « Application Form » avec une photo d’identité et la lettre d’admission à l’Université. Donc conséquence, c’est le bordel quand t’es européen, donc j’imagine même pas si on n’est pas européen…

Donc bon je vais dans cet autre endroit au nom charmant de « Statsforvaltningen Hovedstaden » situé à l’autre bout de la ville, bien évidemment sinon, cela aurait été trop simple. Donc après m’être perdu, j’ai enfin trouvé cet immeuble. Croyant être arrivé au bout de mes peines, je me suis rendu compte assez rapidement qu’elles ne faisaient que commencer. Il faut remplir un questionnaire, qui vous demande en gros pourquoi vous venez, et prendre un ticket. J’ai attendu en tout 1h pour finalement apprendre que je ne pouvais pas avoir mon application aujourd’hui, et que j’allais recevoir un courrier. Une fois que j’aurai ce courrier, je pourrai retourner à la mairie pour me faire enregistrer et obtenir le CPR. Mais bon, le délai peut être de 3 semaines…

Ah oui, et pour finir, « y’a quand même beaucoup de blond(e)s ». Voilà, ça c’est fait, maintenant je peux sortir !